Bobines sociales 2013, 10ème édition
10 ans, 10 jours de festival en fanfare !
Radio Lorraine Cœur d’Acier, vous connaissez ! Elle a émis du 17 mars 1979 au 20 janvier 1981 et s’est distinguée des autres radios pirates militantes par sa liberté de ton, ses revues de presse caustiques et l’audace de ses sujets de société. Elle a été défendue avec ferveur par ses auditeurs lorrains contre les tentatives de brouillage et de saisie du gouvernement.
Lors de la 1ère édition de notre festival, en 2004, nous avions diffusé des extraits de ses archives.
Aujourd’hui à l’occasion de la sortie du coffret « Un Morceau de chiffon rouge », nous diffuserons le documentaire le samedi 26 janvier au Studio de l’Ermitage et nous aurons le plaisir de retrouver à l’issue de la projection, Alban Poirier et Marcel Trillat, le parrain du festival !
Parmi les thématiques et nos coups de cœur : Le dernier Chantier d’Olivier Cousin & Xavier Pouvreau ; Questions de territoire avec les documentaires Ceuta, douce prison de Jonathan Millet & Loïc H. Rechi et Territoire perdu de Pierre-Yves Vandeweerd ; Gestion du territoire culturel avec La Mort en Seine de Cathy Capvert et A Côté du Paradis de Christina Firmino ; Tradition & Modernité avec Le Thé ou l’électricité de Jérôme Le Maire, Village without Women de Srđjan Šarenac ; les Utopies ou Comment la taylorisation au service des productions industrielles (Le Facteur humain, film sur la taylorisation de Thibault Le Texier) appliquée à l’élevage des animaux(Mouton 2.0, la puce à l’oreille de A. Costa & F. Pourchi) et passerait à « l’humain » lui-même (Un Monde sans Humains de Philippe Borrel) ; Notre Dame des Landes ; et des courts métrages comme Kinoki, ou des solutions directes pour une vie meilleure de Léo Favier & Schroeter und Berger. Sans oublier les questions sociales, les luttes aux Antilles avec Voukoum de François Perlier et un film choc sur le nucléaire…
Programmation Hors les murs
Le festival se « délocalise » le temps de séances gratuites, du 18 au 24 janvier. L’occasion pour nous de collaborer avec des associations de quartiers et de rendre visite à quelques lieux chaleureux, voisins du Studio de l’Ermitage…
VENDREDI 18 JANVIER // 20h // AUTRE MONDE30 rue de la Mare, 75020 Paris
Association humanitaire de lutte contre l’exclusion.
- Les Enracinés de Léa Chatauret (documentaire – France – 2011- 23’)
D’une communauté Emmaüs près de Pau, le film montre en plus du bric à brac attendu des gens qui cessent de dériver pour s’installer dans leur maison sur mesure. Rencontre avec la réalisatrice
71, rue de Ménilmontant / 2 rue de la Mare 75020
- Les Sentiers de l’Utopie (utopias) d’Isabelle Fremeaux & John Jordan (Editions de la Découverte – docufiction – 2011 – 110’)
Des images d’«utopies» où les gens vivent autrement. Voyage au sein d’un archipel de « communautés » en Europe. Comme des cartes postales qui illustrent des modes de vie différents. Rencontre avec les réalisateurs.
2bis, rue du Jourdain 75020
Hommage à Chris Marker
Films & rencontres surprises…
LUNDI 21 JANVIER // 20h // ATELIER CORIANDRE“Faudrait alléger votre vocabulaire. “Artistique”, “prophétiser”, tout ça ne me ressemble pas. Je m’en tiens au bricolage, avec ce qu’il y a d’honorable dans l’artisanat.”
86, rue Gaston Lauriau 93100 Montreuil
- À côté du paradis de Christina Firmino (Collectif Item – film d’essais collectifs – France – 2012 – 75’)
La Friche RVI à Lyon était une ancienne usine Renault Véhicules Industriels, mise à disposition par la ville à des artistes pendant 8 ans. Cette friche a fermé en décembre 2010. Le film retrace les 2 dernières années de la vie de ce lieu. Un regard sensible et subjectif est posé sur cette expérience, qui nous amène à nous interroger sur l’autogestion et ses difficultés internes, sur la manière dont la ville se construit aujourd’hui et sur la place des tentatives d’appropriation de l’espace public. Rencontre avec la réalisatrice.
6 rue Sorbier 75020
- Notre Dame des Landes… au cœur de la lutte de Christophe Kergosien & Pierrick Morin (A l’arrache production – France – 2012 – 70’)
Des paysans conduisent la «révolte» contre la construction d’un aéroport transatlantique et nous racontent leur lutte au quotidien. Un apprentissage de la démocratie et une véritable alternative de société se dessine, le projet aéroportuaire devenant le symbole d’une société dispendieuse tournée vers le passé. Accès gratuit sur l’Agora de Bretagne http://www.lagoradebretagne.fr/. Débat avec les réalisateurs et Françoise Verchere.
18, rue des Envierges 75020
« D’un âge à l’autre »
- La Sole, entre l’eau et le sable d’Angèle Chiodo (vidéo / animation – ENSAD – France – 2011 – 15’)
Au cours de l’évolution, la sole est devenue asymétrique. Aujourd’hui, personne ne sait exactement comment cela s’est passé. En 2010, une équipe de chercheurs a tenté de percer ce secret. - Kinoki (des solutions directes pour une vie meilleure) de Léo Favier & Schroeter und Berger (Les films sauvages – essai documentaire – France – 2012 – 15’)
Les réalisateurs franco-allemands ont déniché pour vous les archives Super 8 d’un irréductible village où depuis toujours les habitants s’organisent. Là-bas, la solidarité, l’initiative et l’engagement sont des valeurs quotidiennes. Kinoki vous propose avec humour et précision des solutions directes pour une vie meilleure. - Juliette, Simone, Pierre et les autres de Laurence Faure (Extraits du documentaire)
Comment vit-on le vieillissement ? Est-ce seulement un vécu de perte, de deuil, de renoncement ? L. Faure a posé cette question aux personnes qu’elle a photographiées, toutes âgées de plus de 80 ans. - Rencontre avec Laurence Faure.
66 rue des Couronnes 75020
- Les Origines du Sida de Peter Chappell & Catherine Peix (Galafilm Inc. – France – 2003 – 78’)
L’actualité des questions posées par ce film, qui 10 ans après, sont toujours sans réponses, illustre combien la confrontation des enjeux scientifiques à une réflexion éthique est devenue incontournable. Débat avec la réalisatrice, Catherine Peix.
MESSAGE DE ACT UP PARIS
Objet : Réponse à Bobines Sociales, suite à la projection « Les origines du Sida »
Le 24 janvier 2013, le Festival Bobines sociales projetait un film intitulé « Les Origines du Sida » réalisé par Peter Chappell et Catherine Peix. Ce film soutient la thèse selon laquelle l’origine du VIH pourrait être liée aux campagnes de vaccination contre la polio en Afrique de l’Ouest à l’époque coloniale.
Nous regrettons qu’aucun message de prévention n’ait accompagné la diffusion de ce documentaire et qu’aucunE militantE de la lutte contre le sida n’ait été conviéE. MilitantEs de la lutte contre le sida, nous n’avons découvert cette projection que le matin même, et mobiliséEs par la préparation de la manifestation pour le Mariage pour Tous, aucunE d’entre nous n’a pu venir apporter un éclairage activiste et scientifique.
La thèse présentée par le film est aujourd’hui unanimement rejetée par le monde scientifique, mais aussi par les milieux militants de la lutte contre le sida. Cette thèse, un temps explorée par les chercheurs (1), était séduisante, parce qu’elle permettait de tenir ensemble dénonciation du colonialisme et lutte contre le sida. Mais la justesse politique d’une hypothèse scientifique ne présage pas de sa validité. C’est la raison pour laquelle nous menons depuis plusieurs années un travail d’appropriation des connaissances scientifiques, d’informations des malades par les malades, et d’expertise critique indépendante et des avancées cliniques et thérapeutiques (2).
Si nous sommes particulièrement attentifs à l’écho donné à ce type de documentaires, c’est que nous savons qu’en matière de VIH, la diffusion d’informations erronées a parfois pu mener à des catastrophes sanitaires. Au début des années 2000, le président sud-africain Thabo Mbeki avait largement soutenu des thèses scientifiques qui remettaient en cause le lien entre le virus et la maladie. Le résultat fut un retard considérable dans la mise en place de politiques de prévention et de soins dans un pays qui était en train de devenir l’un des principaux foyers de l’épidémie en Afrique. Seule la mobilisation des malades, dans des mouvements tels que Treatment Action Campaign (TAC), a finalement permis l’accès aux antirétroviraux et la production de génériques.
Nous connaissons l’attachement du festival Bobines Sociales à diffuser des films mettant à l’honneur les luttes et les formes de résistances collectives. Nous espérons que l’année à venir, nous aurons l’occasion de nous retrouver autour d’une séance consacrée aux enjeux scientifiques et politiques de la lutte contre le sida.
Act Up-Paris
1 Voir le guide Sida, des bases pour comprendre http://www.actupparis.org/IMG/pdf/Bases-guidesAUP.pdf
2 Voir notre revue Protocoles http://www.actupparis.org/spip.php?rubrique51
Programmation Studio de l’Ermitage
Du 25 au 27 janvier, le Studio de l’Ermitage ouvre comme chaque année ses portes au festival pour trois jours de projections et débats, buvette et restauration sur place, et concerts le vendredi et le samedi soir…
Vendredi 25 janvier
18h
- Copier-Cloner de Louis Rigaud (film animation – France – 2009 – 3’37’’)
L’élevage à l’heure des biotechnologies… Incisif et drôle !
- Mouton 2.0 – la puce à l’oreille d’Antoine Costa & Florian Pourchi (Synaps Collectif Audiovisuel – documentaire – France – 2012 – 77’)
Réflexion sur la politique du puçage électronique des ovins et de l’élevage intensif. Dans le monde machine, l’animal n’est plus qu’une usine à viande et l’éleveur un simple exécutant au service de l’industrie. Pourtant certains d’entre eux s’opposent à tout cela…
19h30
- Lifever de Ted Hardy-Carnac (Cinequanon Production – fiction – France – 2012 – 14’)
Une adolescente qui vit seule avec sa mère est en contact quotidien avec son père au téléphone ou par webcam. Un jour des problèmes financiers surviennent qui remettent en cause cette étrange relation avec le père. - Un Monde sans Humains ? de Philippe Borrel (ARTE France, Cinétévé – France – 2012 – 96’)
Les machines ont envahi notre quotidien. Nous prépare-t-on une réinvention extraordinaire de nos corps et de nos vies ? Enquête sur un monde «transhumaniste» en genèse à la croisée des technosciences, de la philosophie et de la politique, dont les enjeux nous concernent tous. - Rencontre avec les réalisateurs et débat.
21h30 // CONCERT : FANFARE LA GRÂCE DE L’HIPPOPOTAME
La Grâce de l’hippopotame, fanfare douce et légère, 100% matière grâce ! Un répertoire entre klezmer, balkans, salsa, mambo et funky. Des morceaux totalement originaux. Du concentré d’énergie !
Samedi 26 janvier
11h
- Sous le Bleu de David Oelhoffen (Kaleo Films – court métrage fiction – France – 2004 – 31’)
Que se cache-t-il sous un bleu de travail quand celui-ci devient un enjeu dans la relation entre un fils et son père ? - Le Dernier Chantier d’Olivier Cousin et Xavier Pouvreau (Pirouette Films – documentaire – France – 2011 – 60′)
En 1985, la fin du dernier chantier naval nantais sur fond de gauche au pouvoir, de désindustrialisation et de mondialisation, mot nouveau à l’époque. Le film cherche les raisons de la détérioration de la situation économique et sociale et analyse les rapports de force entre les acteurs, ouvriers, patrons, responsables politiques, qui témoignent du combat mené. - Débat.
14h
- Collages de Christelle Andrieu & Antoine Girard (court métrage documentaire – Upopa Canal Marches – Bobines sociales – 2010 – 7’)
Le temps des collages d’affiches est un moment privilégié où le festival s’inscrit dans l’espace public. Les murs sont bavards et reflètent l’état du monde. A l’occasion d’un atelier de l’Upopa (Université Populaire Audiovisuelle), deux membres des » Bobines » filment ce dialogue muet. Petite ode à une activité militante de base. - Lorraine cœur d’acier, une radio dans la ville d’Alban Poirier, Jean Serre (Iskra – documentaire – France – 1981 – 90’)
L’histoire d’une des premières radios « libres » : Radio Lorraine Cœur d’Acier. Engagée aux côtés des sidérurgistes victimes d’un plan de restructuration, elle donne la parole aux femmes, aux hommes, aux enfants du bassin de Longwy qui y racontent leur vie, leurs actions. Elle constitue un espace d’expression sans équivalent. - Silence dans la vallée de Marcel Trillat (Compagnie des Phares et Balises – documentaire – France – 2007 – 82′)
En octobre 2006, la dernière grande forge d’estampage de Nouzonville dans les Ardennes était liquidée après avoir été pillée par ses repreneurs américains. Un exemple parmi tant d’autres du passage brutal du capitalisme familial et industriel à un capitalisme financier et mondialisé. Rencontre avec les réalisateurs et débat
19h
- La Mort en Seine de Cathy Bruno-Capvert (documentaire – Flight Movie / Demain TV – France – 60’)
La mutation du Service des Pompes Funèbres (SMPF) en lieu de culture (le 104). La réalisatrice qui interviewe, au cours d’une série de retours sur les lieux, un groupe d’anciens fonctionnaires du SMPF (ils furent jusqu’à 1400 personnes à y travailler), fait un parallèle entre la disparition des rites funéraires et celle des services publics et questionne la notion de culture. - Nuclear Savage: the Islands of Secret Project 4.1 d’Adam Jonas Horowitz (documentaire – USA – 2011 – 87′)
67 essais nucléaires américains ont été effectués pendant la guerre froide. Le réalisateur y est retourné, créant un portrait ethnographique intime et émouvant des habitants de ces îles du Pacifique qui luttent pour leur dignité et leur survie après des décennies d’empoisonnement par radiation provoquée délibérément par le gouvernement américain. - Débat : INVITÉE « CITOYENNE » POUR UNE ACTUALITÉ DE FUKUSHIMA
Satoko Fujimoto vit à Paris depuis 10 ans. Suite aux catastrophes qui ont frappé le Japon en mars 2011, avec ses amis au Japon elle initie l’organisation Ringono, fournissant des pommes fraiches et non contaminées de sa région natale Aomori et un document de radioprotection aux enfants qui habitent dans des zones contaminées par la radioactivité. Ce projet est inspiré par la cure de pectine de pomme que pratique l’Institut Belrad depuis plus de 20 ans en Biélorussie pour les enfants de la régions de Tchernobyl. Grâce à la collaboration avec l’association franco-biélorusse des Enfants de Tchernobyl-Belarus, elle traduit en japonais des documents transmettant des expériences de Tchernobyl à destination du Japon. Elle collabore également avec le réseau international World Network for Saving Children from Radiation, notamment pour la série d’entretien direct et public entre les intervenant à Tchernobyl et la population de Fukushima.
http://ringono.com/http://www.save-children-from-radiation.org
22h // CONCERT : ESTRADICS
ESTRADICS est une petite formation née à Paris autour d’Adrian Receanu, jeune clarinettiste originaire de Glodeni en Moldavie. Peu de pays ont autant développé les rapports entre la musique « académique » et la musique populaire que cette petite République issue de l’ancienne URSS. A travers des danses traditionnelles, des compositions d’hier ou d’aujourd’hui, ESTRADICS exprime ses recherches portant sur les multiples racines des musiques d’Europe de l’Est et tente ainsi de refléter le caractère syncrétique de ces musiques « migrantes »…
Dimanche 27 janvier
11h
- Un Village sans Femmes de Srdjan Sarenac (Les Films du Balibari / Mainframe Production – documentaire – Croatie / France – 2011 – 83’)
Dans le village reculé de Zabridje, au sud-ouest de la Serbie, il n’y a plus que quelques hommes dont 3 frères dans la force de l’âge. Autrefois communauté rurale florissante, ce village est aujourd’hui appelé à disparaître si aucun d’eux ne se marie. Et les femmes sont de l’autre côté de la frontière, en Albanie, l’ennemi d’hier.
13h
- Territoire Perdu de Pierre-Yves Vandeweerd (Zeugma Films / Cobra Films / CBA – documentaire – 2011- France – 74′)
Depuis 1991 le cessez-le-feu est déclaré au Sahara occidental. Aujourd’hui découpé en deux parties par un mur de 2400 km de long, l’une occupée par le Maroc, l’autre sous contrôle du Front de Libération du Sahara occidental (Polisario). Mais l’état de guerre reste permanent pour ces hommes et ces femmes qui témoignent de l’exil, des blessures et du deuil sur des images dont le noir et blanc et la texture renforcent le propos du film. - Ceuta douce prison de Jonathan Millet et Loïc H. Rechi (Zaradoc – documentaire – 2012- 90’)
Cinq jeunes migrants ont tout quitté pour le rêve européen et se retrouvent échoués à Ceuta, coincés entre la mer et le mur qui sépare cette enclave espagnole du Maroc. Entre espoir d’un « laisser-passer » et crainte d’un avis d’expulsion, la vie s’organise, immergée dans la répétition du quotidien carcéral de ces jeunes hommes qui évoquent leurs trajets et leurs difficultés. Débat
16h45
- Le Facteur humain de Thibault Le Texier (GREC / Groupe de Recherches et d’Essais Cinématographiques – fiction – 2011 – 28’)
La taylorisation du quotidien : «Ce qui est bon pour l’usine est bon pour la cuisine.» Ou la critique de la contamination de nos gestes les plus quotidiens par la logique de la rationalisation du travail. Rencontre avec le réalisateur - Le Thé ou l’électricité de Jérôme le Maire (Iota Production / Perspective Films / HKS Productions / K Films – documentaire – 2012 – Belgique / France / Maroc – 80’)
Histoire épique de l’arrivée de l’électricité dans un petit village isolé et enclavé au cœur du Haut Atlas marocain. Durant plus de trois années, saison après saison, le réalisateur dévoile patiemment les contours du système qui se refermera inexorablement sur les habitants d’Ifri. Sous nos yeux se dessine l’image d’une modernité impitoyable à laquelle ce petit village va être relié.
19h30
- La liste des Courses de Gilles Elie-Dit-Cosaque (La Maison Garage – documentaire- 2011 – 53′)
Lors du mouvement de grève qui s’est déroulé en 2009 en Guyane, Guadeloupe et Martinique, une liste de produits, dits de première nécessité, a été établie comme une des revendications phare de ce conflit. Le film dépeint la société antillaise à travers l’histoire de cette liste. Une narration à la fois politique et poétique dans la ligne du « Manifeste pour les produits de haute nécessité » paru lors de ce mouvement. - Voukoum de François Perlier (Reel factory – documentaire – 2012 – 52’)
Le Voukoum est une sorte de charivari guadeloupéen. C’est aussi un mouvement politique et culturel de réappropriation de l’histoire et de l’identité créole qui a pris naissance dans un quartier de Basse Terre. Un tumulte qui n’est pas loin de la révolte. Rencontre avec les réalisateurs.